mercredi 27 novembre 2013

APPEL A UNE REVOLUTION FISCALE - MANIFESTATION 1er DECEMBRE

 APPEL PUBLIE SUR REPORTERRE LE 25 NOVEMBRE /
Ils sont politologue, philosophe, militants politiques ou chercheur en sciences politiques, et se définissent comme écosocialistes. Critiquant un gouvernement qui a "renoncé à toute politique d’ampleur en matière d’écologie", ils appellent à une "révolution fiscale pour l’écosocialisme."

Parce que la crise écologique est le résultat d’un système de production destructeur et que la justice sociale est en péril dans notre pays, nous appelons à mettre en place une véritable révolution fiscale propre à engager la France dans une nouvelle ère qui, pour nous, doit être celle de l’écosocialisme.

Aujourd’hui, l’accumulation de richesses sans fin d’une poignée de privilégiés et leur mode de vie dévastateur pour la biosphère mettent plus que jamais en lumière l’insoutenabilité sociale et écologique du système de production capitaliste. Car ce sont bien les plus riches qui détruisent la planète : d’après un rapport de l’Insee en 2010, les 20 % des ménages les plus aisés émettent 2,7 fois plus d’émissions que les 20 % des ménages les plus démunis !

Aussi la crise écologique ne se résoudra-t-elle pas en faisant la guerre aux pauvres, comme le fait l’actuel gouvernement qui a renoncé à toute politique d’ampleur en matière d’écologie et dont les propositions fiscales en la matière est aberrante :
- en l’absence d’alternative, la taxe carbone ou "contribution climat-énergie" aura pour seule conséquence le renchérissement des dépenses contraintes pour les foyers les plus modestes ;
- l’écotaxe revient à taxer des 44 tonnes que le gouvernement a lui-même mis sur la route par un arrêté il y a moins d’un an, et ne concerne pas les transports longs par autoroutes, en l’absence de plan de report modal elle n’enrichira qu’Ecomouv sans régler la question de l’emploi ni de l’agriculture productiviste !-
- le financement du crédit d’impôt compétitivité-emploi sans aucune exigence écologique et sociale est un non-sens qui sera pris en charge par les citoyens via la hausse de la TVA et créera un nouveau transfert de richesses des foyers les plus modestes vers les grandes entreprises au nom de la « compétitivité » ;
- la poursuive et l’approfondissement du marché carbone européen ne sert qu’une spéculation bénéficiant en grande partie aux plus grands pollueurs européens (au premier rang desquels le sidérurgiste Arcelor Mittal…).
A cette politique de marchandisation des biens communs et de faiblesse face aux grands pollueurs et prédateurs de notre planète nous opposons la nécessité d’une révolution tant écologique que sociale, basée sur un nouveau système fiscal.

Nous demandons donc au gouvernement Ayrault :
- la mise en place d’un salaire maximum conditionné par un rapport de 1 à 20 dans chaque entreprise entre le salaire le plus bas et le salaire le plus haut ;
- la création de quatorze tranches pour un impôt sur le revenu réellement progressif ;
- la mise en place de mesures de protection solidaires, écologiques et sociales qui permettront de relocaliser les productions au Nord comme au Sud ;
- la fin des mécanismes de régulation par le marché qui, au lieu de résoudre la crise écologique et de répartir de manière efficiente les ressources primaires amplifient l’accumulation de ces ressources et encouragent les comportements les plus destructeurs pour l’environnement ;
- la suppression des niches fiscales anti-écologiques ;
- la création de nouveaux impôts sur le capital et les transactions financières, qui permettront de financer des mesures de transition énergétique, de mise en place du frêt ferroviaire et fluvial, de développement d’un agriculture paysanne…
- la mise en place d’une véritable tarification progressive de l’eau et de l’énergie, la gratuité des premiers m3 et kilowatts-heure, afin de garantir un accès universel à ces ressources pour tous, tout en décourageant les surconsommations et le gaspillage

Nous soutenons que c’est ainsi, en redonnant à notre pays un cap clair, ambitieux et novateur, que nous sortirons de ces épreuves par le haut et que nous nous donnerons les moyens d’envisager l’avenir avec enthousiasme et sérénité. Voilà pourquoi nous marcherons sur Bercy à l’appel du Front de gauche le 1er décembre, pour la révolution fiscale et pour l’écosocialisme.



mardi 19 novembre 2013

MUNICIPALES MARS 2014, PREMIERE ASSEMBLEE CITOYENNE

Elles seront au nombre de 7 ou 8, réparties dans les quartiers. Chacun peut amener ses remarques, envies, critiques, propositions. Nous en discuterons ensemble, dans le cadre de l'élaboration de notre programme. 

Trois groupes travaillent déjà à son élaboration à partir des thèmes suivants : démocratie, services publics, économie, urbanisme et environnement...

Un représentant de chaque groupe ainsi que les deux têtes de liste seront présents pour animer cette soirée.


lundi 18 novembre 2013

MANIFESTATION INTERSYNDICALE POUR L'EMPLOI SAMEDI 23 NOVEMBRE MORLAIX

Après la double manifestation du 2 novembre dernier où les "Bonnets Rouges" étaient sur Quimper, tandis que les syndicats avaient appelé à manifester à Carhaix, une nouvelle manifestation axée sur l'emploi est organisée par les syndicats samedi prochain. Elle aura lieu à 15 heures à Morlaix.

En tant que membres de la FASE, du Front de Gauche, ainsi que de la composante "Ensemble" en cours d'élaboration (rassemblera la plupart des partis hors PC et PG déjà présents dans le Front de Gauche, sera aussi une des portes d'accès au Front de gauche pour des militants non organisés), nous soutenons pleinement cette démarche hors patrons, hors de leur récupération de la colère justifiée des salariés pour faire tomber l'écotaxe, pour récupérer autant de subventions que possible, etc...

Ci-dessous les deux textes : communiqué du Front de Gauche 29 et appel de la CGT.

Puis un texte récapitulatif des évènements précédents afin de mieux nous situer, car si on doit soutenir les salarié(e)s et leurs revendications légitimes, on ne peut pas, je l'ai déjà dit, soutenir ceux qui les oppriment habituellement, et qui ont imposé un modèle agricole breton productiviste qui nous emmène, et cette fois-ci on y est, droit au mur. 

Pour l'anecdote, ceux qui ont largement soutenu ce modèle, voire l'ont rendu incontournable par des pressions permanentes sur les prix, à savoir la grande distribution, ont osé manifester leur soutien au rassemblement du 2 novembre sans aucun scrupule....



Communiqué de presse du Front de Gauche 29 :

Samedi 23, manifestons pour l'emploi à Morlaix.

Le Front de Gauche 29 appelle la population finistérienne, les salariés, retraités, chômeurs et sans emplois, la jeunesse, les petits artisans et commerçants, petits exploitants agricoles à se mobiliser et à participer à la manifestation pour l'emploi organisée par les syndicats de salariés le samedi 23 Novembre 2013 à 15h à Morlaix.

 Le Front de Gauche se réjouit de cette initiative syndicale permettant de clarifier le fait que le grand patronat, la FNSEA, les chambres de commerce et d'industrie, même teintés d'identité régionale, ne peuvent défendre les intérêts des salariés. Avec l'ensemble des salariés victimes des plans sociaux, il réclame la mise en place immédiate d'un moratoire sur tous les licenciements annoncés dans l'agroalimentaire.


Face à la crise économique et politique provoquée par le patronat et la finance, la droite et son extrême, mais aussi, faut-il le rappeler, par la politique d'austérité antisociale du gouvernement de François Hollande, le FdG continuera pour sa part de proposer en Bretagne comme partout en France, la construction d'un véritable projet alternatif, social, humain, solidaire et écologiste.

vendredi 11 octobre 2013

Octobre : la campagne pour les municipales se structure, les luttes continuent

Ce samedi 12 octobre 2013, pour la seconde fois dans l'année, des citoyens du monde entier vont prendre la rue pour marcher contre Monsanto, la multinationale de l'agrobusiness, des organismes génétiquement modifiés et de leurs pesticides associés. Déjà le 25 mai dernier, dans 52 pays, plus de 2 millions de personnes manifestaient leur volonté d'une agriculture plus saine, respectueuse des paysans et garantissant la santé des consommateurs. Nous, citoyens, nous mobilisons pour mettre la pression sur les gouvernements afin de réclamer la fin des monopoles sur nos aliments, pour refuser les OGM, mais plus encore pour apporter notre soutien aux porteurs d'alternatives, à la fois solidaires, responsables et écologiques. Alors que partout dans ce monde, l'indignation fait trembler les gouvernements, nous devons aussi nous mobiliser pour démontrer que les peuples refusent désormais le diktat de quelques multinationales qui marchandisent nos vies et la nature. 

 Ce samedi 12 octobre, le collectif citoyen les Engraineurs invite tous ceux qui souhaitent entrer dans cet esprit de résistance mondiale 

Mardi 15 octobre : CONTRE LA REFORME DES RETRAITES, COMMUNIQUE FRONT DE GAUCHE BREST


L'HUMAIN D'ABORD


Le Front de Gauche soutient l'appel à manifester, des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, mardi 15 octobre, contre la réforme des retraites en cours qui contribue, comme les précédentes, au recul de nos acquis sociaux, et à la poursuite des inégalités flagrantes entre les hommes et les femmes. Le déséquilibre de la répartition de la valeur ajoutée - au profit du capital - n'est pas remis en cause. Les gains de productivité sont ignorés. Aucun geste significatif pour les salaires, ce qui aurait permis de rehausser le montant des cotisations versées. Enfin et surtout, la pénibilité ne se contente pas de mesurettes. Les nombreuses personnes qui finissent leur carrière en invalidité apprécieront. Nous dénonçons fortement l'injustice d'une logique d'austérité voulue par l'Europe et consentie par ce gouvernement. 


Travaux de mise en place d'une liste autonome, écologique, citoyenne et sociale, pour ouvrir un espoir à gauche à Brest : 

Après une présentation détaillée des premiers ateliers programmatiques, jeudi dernier, une conférence de Paul Ariès sera proposée vendredi 17 octobre à 18h30 à la Maison des Syndicats. Elle sera suivie d'un débat afin de discuter d'alternatives concrètes.

vendredi 27 septembre 2013

L'UNIVERSITE EUROPEENNE DE LA PAIX - RENCONTRE AUTOUR DU PEUPLE SYRIEN

Beaucoup s'interrogent sur la Syrie : non à la guerre,certes, mais que faire pour aider le peuple syrien ?...

Nous vous proposons de nous retrouver en cette rentrée, pour en débattre sans a-priori 

                         vendredi 4 octobre de 17h à 18h30
                       aux locaux associatifs de la cavale Blanche à Brest

(rue Hegel, près du patro)

Ce sera aussi l'occasion de voir comment mieux travailler ensemble pour l'année qui vient.

à l'issue du débat nous prendrons ensemble le 

                             verre de l'amitié à partir de 18h30

On peut bien sûr participer à l'un des temps sans participer à l'autre, prendre le débat en cours de route...

Si vous connaissez des amis susceptibles d'être intéressés, n'hésitez pas à leur transmettre l'invitation ou à nous communique leurs coordonnées.

lundi 9 septembre 2013

INVITATION PROCHAINES REUNION ELABORATION PROGRAMME MUNICIPALES 2014 BREST

  • réunion de travail par ateliers : lundi 9 septembre à 20 heures, espace associatif de Pen ar Créach, ouvert à tout citoyen(ne), militant social adhérant à nos valeurs (charte lisible sur la page municipales) ;

  • réunion plénière de restitution des travaux : mercredi 18 septembre, même horaire, même lieu. Toute personne intéressée par notre démarche et nos valeurs bienvenue.


Quel enjeu, en 2014, pour les municipales de mars et, au-delà, pour les européennes de juin ?

Contre la résignation, l’urgence d’une alternative à gauche

Par Clémentine Autain (FASE), Pierre Gayral (Les Alternatifs) et Ingrid Hayes (Gauche Anticapitaliste),
membres de la coordination du Front de Gauche.

Nous partageons bien des aspects de la tribune de Pascal Savoldelli, responsable des élections au PCF, parue dans l’Humanité du 8 juillet. Oui, les élections municipales constituent un premier test politique pour l’équipe au pouvoir. Elles sont structurantes dans la vie politique française à l’échelle de millions de citoyennes et citoyens.

Oui, le danger est réel d’une extrême droite revigorée par la mobilisation contre le mariage pour tou-te-s et nourrie par la politique menée par le gouvernement Hollande-Ayrault. Ce dernier piétine jour après jour les repères qui fondent traditionnellement l’identité de gauche, du pacte européen (TSCG) à l’accord sur l’emploi (ANI) en passant par le budget d’austérité, les cadeaux au patronat, le refus de l’amnistie et maintenant la « réforme » des retraites, sans parler de sa pusillanimité face aux affaires, de l’abandon du droit de vote des étrangers.

Le discrédit du pouvoir socialiste s’affirme et se confirme élection partielle après élection partielle. Au nom de cet échec, des voix de premier plan au PS s’élèvent pour plaider l’union de la gauche au premier tour pour garantir l’accès au second, comme si le rejet populaire de leur politique austéritaire n’était pas le problème numéro un et comme si, par le passé, les victoires s’étaient produites à la faveur d’un rassemblement des différentes composantes de gauche au premier tour. Soyons sérieux.

Alors que le Front national et la droite ont fait des élections municipales un enjeu national, le Front de gauche doit viser à changer la donne à gauche, dans l’indépendance vis-à-vis du gouvernement, à faire prévaloir la rupture avec le social-libéralisme. Ces politiques menées depuis plus de trente ans ont accentué l’exclusion, la précarité et les inégalités dans nos villes au moment même où les collectivités locales se voient imposer des charges accrues sans moyens financiers. L’acte III de la décentralisation qui se prépare pourrait aggraver les baisses de dotations avec un impact désastreux sur les plus fragiles et sur les politiques locales. Nous devons marquer notre refus de ces choix et ouvrir un espoir à gauche.

Les prochaines échéances électorales ne seront pas seulement un revers comme la social-démocratie au pouvoir en a traditionnellement connu : les crises que nous traversons et les politiques d’austérité modifient les paramètres de la situation. Leurs effets joueront lors des municipales, que l’on considère l’impact national qu’elles auront inévitablement ou les coordonnées locales.

Dans ce contexte, il y a une urgence et une nécessité : nous devons apparaître clairement comme les défenseurs d’un cap radicalement différent de celui du gouvernement pour constituer un bloc social et politique large, à vocation majoritaire, contre l’austérité, en faveur de la transformation sociale et écologique.

Comment le faire en alliance avec le PS dès le premier tour ? La politique menée par le gouvernement crée des contradictions au sein même des partis qui le composent. Il faut faciliter les alliances avec les équipes militantes, voire les sections locales du PS ou d’EELV lorsqu’elles s’opposent à l’orientation nationale ou quand elles acceptent nos bases politiques si nous sommes chefs de file.

Mais l’on sait bien que ce ne sera pas le cas général, et notamment pas dans les grandes villes. Les situations seront variées, c’est l’évidence, mais nous avons besoin d’une cohérence d’ensemble pour rendre visible l’orientation dont nous sommes porteurs.

D’ailleurs, comment déconnecter les élections municipales des élections européennes, où le Front de gauche aura un profil indépendant, alors qu’elles ne sont séparées que de quelques semaines, constituant une même séquence électorale ? Nous avons besoin de listes en phase avec nos convictions, qui nous rassemblent dans notre diversité tout en étant porteuses d’un profond renouvellement. Les municipales sont l’occasion de nouer des liens en profondeur sur tout le territoire avec de nouvelles forces et individus, de travailler concrètement l’élargissement et le rafraîchissement de notre cadre d’action.

L’enjeu des élections municipales est donc de construire, loin des logiques d’accompagnement de l’ordre existant, des majorités au service des habitants, capables de redonner confiance au plus grand nombre.

Les municipalités aujourd’hui dirigées par le Front de gauche représentent un acquis collectif précieux. Nous sommes résolus à nous battre pour maintenir et élargir cette influence locale.

Comme Pascal Savoldelli, nous pensons que, pour peser et se déployer, une force politique a besoin d’un maximum d’élus.

Pour y parvenir, dans la durée, il faut que le Front de gauche soit identifié à une proposition politique lisible. Au premier tour, il nous faut donc rassembler les forces opposées à la politique menée par le gouvernement, combattre l’abstention populaire, faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Mobilisés contre l’austérité, nous serons les candidats d’une démocratie active, de la défense des services publics, de l’égal accès au logement et aux transports, de la transition écologique, de l’égalité entre les territoires.

Nous devons travailler partout où c’est possible, et en particulier dans les grandes villes, à des listes à l’initiative du Front de gauche, pour le premier tour des élections municipales, listes ouvertes aux militants et aux forces qui se reconnaissent dans cette démarche.

Au second tour, nous nous mobiliserons pour appeler la population à faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Nous proposerons la fusion des listes de gauche contre la droite et l’extrême droite en respectant les votes du premier tour, en refusant toute alliance avec des forces de droite.

Nous ferons tout, c’est l’évidence, pour empêcher le FN de conquérir de nouvelles municipalités. Mais notre tâche principale est celle de faire émerger la possibilité d’une alternative à gauche, contre la résignation et la désespérance. Sinon, qui en profitera, à part l’extrême droite ?

Par Clémentine Autain (FASE), Pierre Gayral (Les Alternatifs) et Ingrid Hayes (Gauche Anticapitaliste), membres de la coordination du Front de Gauche.

lundi 2 septembre 2013

MARDI PROCHAIN, EN LUTTE POUR LA DEFENSE DES RETRAITES

Travailler plus longtemps à la condition que les travailleurs subissant des conditions pénibles (agroalimentaire, bâtiment, restauration....) aient enfin accès à la reconnaissance de la pénibilité, c'est le minimum qu'on puisse exiger faute d'avoir un gouvernement qui s'attaque enfin à ceux pour qui le travail n'est que profit pour leurs poches toujours plus pleines.

Certains se vantent aujourd'hui que c'est chose faite. Travailler 30 à 35 années dans ces conditions (travail de nuit, à la chaîne, charges lourdes, etc.) pour n'avoir droit qu'à 1 à 2 ans  de retraite anticipée (cumul maximal 100 points, pour un à deux points par trimestre d'exposition),10 points donneraient droit à un trimestre de formation, 20 points à une année à temps partiel payé temps plein, 30 points à une année de départ anticipé. 

Comment déjà  permettre à toutes les personnes potentiellement concernées d'accéder à ces droits ? Le texte est bien flou, a déjà donné lieu à des interprétations erronées.... Quid des personnes ayant actuellement des années dans la pénibilité derrière elles et souhaitant faire valoir dans quelques temps (dès que possible) leur droit au départ ?

Un gouvernement de gauche doit pouvoir mener des réformes solidaires, justes et applicables. La CGT propose un départ à 55 ans pour 20 ans passés dans la nuisance. on est bien loin du compte avec ce panachage formation, temps partiel, départ anticipé, et à l'initiative de qui ? Soyons aussi dans la rue mardi pour les camarades qui veulent se faire  entendre sur le dossier toujours bien préoccupant de la pénibilité. 

Déclaration du Front de Gauche sur le projet gouvernemental sur les retraites Les éléments du projet gouvernemental de réforme de retraites sont maintenant dévoilés. Elle repart de la réforme Sarkozy : le gouvernement légitime la fin de la retraite à 60 ans. Elle utilise les mêmes leviers que toutes les réformes de la droite : allongement de la durée de cotisations ce qui signifie le recul de l'âge réel de départ en retraite. C’est une triste première pour un gouvernement de gauche ; elle touchera plus particulièrement les jeunes. Les retraité-e-s seront mis à contribution, une « double peine » pour eux après une vie de salarié-e-s à cotiser pour la protection sociale. D’autre part, si le gouvernement annonce une augmentation des cotisations des salariés et des patrons, ceux-ci sont rassurés par l’annonce de l’allègement de leurs cotisations concernant les prestations familiales dès 2014. Il s’agit d’un nouveau cadeau au patronat après les 20 milliards déjà accordés aux entreprises sans contrepartie en 2013. Puisqu’il est si bien entendu, le MEDEF aurait tort de ne pas en demander encore plus comme il le fait dès aujourd’hui… Cette contre-réforme ne vise en rien un progrès ! Avec ces mesures inefficaces et injustes, c’est plus de chômage et moins de pouvoir d’achat. Les classes populaires, les classes moyennes et les retraité-e-s sont ponctionnées au lieu de faire financer les entreprises et la finance. Cette « réforme » n’est pas faite pour répondre aux besoins des Français mais pour obéir aux injonctions de Bruxelles. Pour cela, le gouvernement est prêt à faire ce qu’aucun gouvernement « de gauche » n’a fait. Au mépris des aspirations de ceux qui ont battu Nicolas Sarkozy et l’avis d’une part grandissante de la majorité gouvernementale comme le montrent, notamment, les réactions à Europe Ecologie – Les Verts ou l’appel de 3000 socialistes. A l’inverse, le Front de gauche entend contribuer à la plus grande unité possible contre cette réforme derrière les syndicats et dans le cadre du Collectif retraites 2013. La première mobilisation du 10 septembre, le succès de la fête de l'Humanité doivent être au plus haut niveau pour se faire entendre du gouvernement. Le Front de Gauche : PCF/PG/GU/C&A/R&S/FASE/GA/PCOF/Alternatifs

vendredi 12 juillet 2013

PETITION, 10 SEPTEMBRE, MOBILISONS NOUS POUR NOS RETRAITES

Ensemble, défendons nos retraites !

Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause. 

Refusons les régressions sociales

« On vit plus vieux, il faut donc travailler plus longtemps », tel est l’argument qu’on nous rabâche. Mais on oublie de préciser qu’augmenter la durée de cotisation, c’est en réalité programmer la baisse des pensions. Baisse immédiate pour tous ceux – chaque année plus de la moitié des nouveaux retraités – qui passent directement du chômage, ou de l’inactivité, à la retraite, et qui ne pourront jamais atteindre cette durée. Baisse à venir pour les nouvelles générations entrées plus tard dans la vie professionnelle du fait de l’allongement des études et qui connaissent déjà un chômage massif, aggravé par l’incitation faite aux seniors qui le peuvent de prolonger leur activité. On oublie aussi de rappeler que l’allongement de la durée de cotisation et la décote pénalisent plus fortement les personnes aux carrières courtes, en majorité des femmes. L’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé, elle, diminue depuis plusieurs années. La souffrance au travail se développe, de nouvelles pathologies apparaissent. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans. L’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Nous ne pouvons pas l’accepter. L’austérité sans fin est suicidaire Le gouvernement justifie cette nouvelle réforme par l’allongement de la durée de vie. Mais le déficit actuel ne doit rien au vieillissement de la population. Il s’explique par la récession qui se creuse en Europe, détruit des millions d’emplois et diminue les cotisations sociales induites par l’emploi. Cette récession provient essentiellement des politiques de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » menées partout en Europe par les gouvernements en accord avec la Commission. Si, comme cela semble être le cas, le gouvernement inscrit la réforme dans le cadre de ces politiques, il ne pourra que retenir des pistes entraînant une nouvelle baisse du niveau des pensions. Ce qui diminuerait encore le pouvoir d’achat des retraités, aggraverait la récession et entraînerait une nouvelle hausse du chômage. Sans qu’au bout du compte les déficits ne soient réduits ! 

Il est possible de faire autrement 

 L’augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui. Par le passé, elle s’est accompagnée d’une diminution du temps passé au travail et d’une amélioration du niveau de vie, grâce à un partage de la richesse produite. C’est à nouveau la voie à suivre. Pour augmenter le volume des cotisations sociales, il faut en finir avec l’austérité, relancer l’emploi par une réduction du temps de travail, une sécurisation de l’emploi, de la formation et du revenu, une augmentation des minima sociaux, une politique audacieuse d’investissement en matière sociale et écologique. Une voie supplémentaire, toujours négligée, pour répondre au besoin de financement des retraites, est la réalisation de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la fois par l’accroissement du taux d’activité des femmes, la suppression des inégalités salariales et la lutte contre le temps partiel subi. Il s’agit là de choix politiques de justice et de solidarité. Il y a plus de retraité-es ? A moins de décréter leur paupérisation, il est normal de financer leurs retraites en augmentant leur part dans la richesse produite. Selon le Conseil d’orientation des retraites, il faudrait, à législation inchangée, un point de PIB supplémentaire en 2020 pour équilibrer le système de retraite alors que la part des salaires a chuté d’environ 6 points au cours des dernières décennies en faveur des dividendes. 

Pour une large mobilisation citoyenne 

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. La retraite à 60 ans par répartition n’est pas un fardeau, elle est une transmission continue et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante. C’est pourquoi elle dépend aussi de l’avenir que la société sera capable d’offrir aux jeunes générations. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, la destruction des solidarités sociales, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » dans une société productiviste et inégalitaire. Cet engrenage favorise l’extrême droite et menace à terme la démocratie. Comme en Europe du Sud et dans bien d’autres pays du monde, la société doit se mettre en mouvement. Pour y contribuer nous organiserons partout des réunions, des initiatives de rue, des ateliers d’éducation populaire et nous soutiendrons les initiatives prises par le mouvement syndical. Nous voulons un système de retraites solidaire. Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ! 

Un site est en place à l'adresse : http://www.retraites2013.org/ avec module de signature ouvert. Premiers signataires 

Gérard Aschieri (président de l’institut de la FSU) - Clémentine Autain (FASE) - Ana Azaria (Femmes Egalité) - Marinette Bache (Résistance sociale) - Guillaume Etiévant (économiste) - Fatima-Ezzahra Benomar (Les Effronté-e-s) - Michel Barthélémy (CEMS-IMM CNRS) - Nicolas Belorgey (sociologue, CNRS) - Nicolas Béniès (économiste) - Gérard Berthiot (vice-président PS de la région Champagne Ardenne) - Sophie Béroud (politiste, université Lyon 2) - Jean Bigot (producteur de cinéma) - Martine Billard (co-présidente du Parti de Gauche) - Bernard Bosc (Réseau Féministe Ruptures) - Jean-Jacques Boislaroussie (les Alternatifs) - Gérard Billon (CGT) - Jean Marc Canon (secrétaire général UGFF CGT) - Bernard Cassen (Mémoire des luttes) - Nadine Castellani (secrétaire nationale CGT-Educ’action) - Jean-Claude Chailley (Résistance sociale) - Isabelle Charpentier (sociologue, université Versailles-Saint Quentin) - Chantal Charvy (Femmes Egalités) - Gérard Chaouat (Bureau national SNCS FSU) - Philippe Corcuff (sociologue, IEP de Lyon) - Laurent Cordonnier (économiste Lille 1) - Annick Coupé (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires) - Thomas Coutrot (économiste) - Alexis Cukier (Editions La Dispute) - Isabelle De Almeida (présidente du Conseil National du PCF) - Marielle Debos (politiste, université Paris Ouest Nanterre) - Claude Debons (syndicaliste) - Bernard Defaix (Convergence de Défense des services publics) - Laure Delair (Vice Présidente de l’UNEF) - Christophe Delecourt (CGT Finances) - Karima Delli (députée européenne EuropeEcologie/Les Verts) - Monique Dental (Réseau Féministe Ruptures) - Ivan Dementhon (président de l’Union Nationale Lycéenne) - Patrick Désiré (secrétaire général de la CGT-Educ’action) - Michèle Dessenne (M’PEP porte parole national) - Jean-Michel Drevon (Etats Généraux du Service Public) - Paul Dirkx (sociologue, université de Lorraine) - Denis Durand (CGT Banque de France) - Cédric Durand (économiste, université Paris 13) - Philippe Enclos (juriste, université Lille 2) - Anne Eydoux (économistes atterrés) - Anne Féray (Secrétaire Nationale de la FSU) - Gwenaëlle Ferré (CNDF) - Jacqueline Fraysse (Député des Hauts de Seine FASE-Gauche citoyenne) - Gerard Gueniffey (retraité CGT) - Jérôme Gleizes (économiste, université Paris 13) - Jean-Marie Harribey (ATTAC) - Clémence Helfter (militante d’Osez le féminisme !) - Gérad Filoche (membre du Bureau National du PS) - Bertrand Geay (politiste, université de Picardie) - Guillaume Floris (Gauche Anticapitaliste) - Cyril Gispert (agrégé d’économie) - Lucas Gomez (Les Effronté-e-s) - Bernadette Groison (Secrétaire Générale de la FSU) - Elsa Hardouineau (trésorière nationale de l’Union Nationale Lycéenne) - Nordine Idir (Secrétaire général du MJCF) - Lucien Jallamion (secrétaire général de République et Socialisme) - Wandrille Jumeaux, (Secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes) - Nicolas Jounin (sociologue, université Paris 8) - Marianne Journiac (porte-parole de République et Socialisme) - Pierre Khalfa (co-président de la Fondation Copernic) - Razmig Keucheyan (sociologue, université Paris 4) - Lucile Koch-Schlund, (Secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes) - Michel Koebel (sociologue, université de Strasbourg) - Bernard Lacroix (politiste, Institut Universitaire de France) - Rose-Marie Lagrave (sociologue, EHESS) - Véronique Lamy (porte-parole PCOF) - Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) - Jacques Le Bohec (professeur de sciences de la communication, Lyon 2) - Isabelle Le Roux-Meunier (CGT Banque de France) - Alain Lipietz (économiste EuropeEcologie/Les Verts) - Wenceslas Lizé (sociologue, université de Picardie) - Marc Mangenot (économiste) - Jean-Claude Mamet (Convergences et Alternative) - Alain Marcu (secrétariat d’AC) - Nathalie Marcu (les Alternatifs) - Olivier Masclet (sociologue, université Paris 5) - Lilian Mathieu (sociologue CNRS) - Philippe Marlière (politiste, université de Londres) - Myriam Martin (Gauche Anticapitaliste) - Christiane Marty (Bureau de la Fondation Copernic) - Gustave Massiah (fondateur d’IPAM) - Gérard Mauger (sociologue, CNRS) - Jean-Luc Mélenchon (co-président du Parti de Gauche) - Olivier Michel (informaticien, université Paris Est) - Catherine Mills (rédactrice d’Economie et Politique) - Jean-Marie Monnier (économiste Paris 1) - Christian de Montlibert (sociologue, université de Strasbourg) - Julie Muret (porte-parole d’Osez le féminisme !) - Corinne Nativel (géographe, université Paris Est) - Toni Negri (philosophe) - Frédéric Neyrat (sociologue, université de Limoges) - Jacques Nikonoff (M’PEP porte parole national) - Martine Noël (CADAC) - Daniele Obono (Convergences et alternatives) - Alain Oriot (Editions du Croquant) - Ugo Palheta (sociologue, université Lille 3) - Roland Pfefferkorn (sociologue, université de Strasbourg) - Willy Pelletier (sociologue, université de Picardie) - Matthias Perez (secrétaire académique de la CGT Educ’action Créteil) - Jean-Marie Pernaut (IRES) - Michel Pialoux (sociologue, CNRS) - Christian Pierrel (porte-parole PCOF) - Christine Poupin (porte-parole du NPA) - Philippe Poutou (porte-parole du NPA) - Frédéric Rauch (rédacteur en chef d’Economie et Politique) - Suzy Rojtman (CNDF) - Michel Rousseau (Marches européennes contre le chômage) - Henri Sterdyniak (économistes atterrés) - Maya Surduts (CADAC) - Baptiste Talbot, (secrétaire général, fédération des services publics CGT) - Patricia Tejas (CGT Finances) - Sylvie Tissot (sociologue, université Paris8) - Christian Topalov (sociologue, CSU) - Marie-Pierre Toubhans (porte-parole de Gauche Unitaire) - Stéphanie Treillet (Convergences et alternatives) - Marcel Trillat (réalisateur) - Aurélie Trouvé (ATTAC) - Denis Turbet-Delof (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires) - Janine Vaux (Convergence de Défense des services publics) - Christophe Ventura (Mémoire des luttes) - Christophe Voilliot (politiste, université Paris Ouest Nanterre) - Louis Weber (responsable éditorial) - Laurent Willemez (politiste, université Versailles St Quentin) - Emmanuel Zemmour (président de l’UNEF).

vendredi 7 juin 2013

HOMMAGE A CLEMENT, JEUNE, BRESTOIS, ODIEUSEMENT ET MORTELLEMENT AGRESSE

Clément, un jeune ami brestois est mort sous les coups des nervis fascistes, victime de son engagement pour une société plus juste, plus solidaire. 

Clément est mort en citoyen libre et responsable conscient du danger que lui faisait courir son action contre la racisme et l'homophobie mais convaincu de la nécessité de s'y engager sans retenue. Clément était l'incarnation d'une jeunesse enthousiaste et généreuse prête à se sacrifier pour un monde meilleur. 

Ne laissons pas les forces de la haine briser ce bel élan. 

Venons nombreux ce soir au rassemblement prévu à 18h30 place de la Liberté pour honorer la mémoire de Clément exprimer notre indignation face à ce crime odieux et exiger la dissolution des groupuscules d'extrême droite qui en seraient responsables. 

Roland de Penanros

C'était hier et nous étions 800 réunis place de la Liberté, atterrés par cette violence meurtrière, dont les signes se multiplient outrageusement dans un climat social tendu dont font leur lit ces fascistes. Qu'on ouvre enfin les yeux sur leurs exactions, c'est le seul espoir possible face à ce drame.

Un autre message de Louis Aminot, membre de la FASE, relayant celui des amis de Clément :

Plus les éléments se rassemblent plus l'assassinat délibéré semble se confirmer. Clément était actif et connu, donc peut-être, sinon probablement, "recherché" par les odieux fachos. En peine, ses jeunes camarades brestois se préparent à lui rendre hommage, ce soir, à partir 20h30. Un cortège (de jeunes) aux flambeaux partira de la Place Guérin. Clément avait été élève au Lycée de l'Harteloire de Brest. Voici ce qu'écrivent ses ami-e-s et camarades brestois-e-s. "Le mercredi 5 juin 2013, à la gare Saint-Lazare (Paris), Clément, 19 ans, communiste libertaire et militant antifasciste, a été battu à mort par des militants d'extrême droite. Parti de Brest pour ses études à Sciences Po, il a été victime de la violence d'extrême droite qui s'est renouvelée ces derniers mois. Il est décédé des suites de ses blessures, dans la nuit, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ici à Brest, nous portons Clément dans notre coeur. Il était connu pour son engagement révolutionnaire et contre-culturel aussi bien dans la rue, en manifestations, que dans les concerts. Il jouait de la guitare dans le groupe Ze Ravacholians et organisait des sound systems. A tous ses charognards de la presse et du monde politique, adeptes de la récupération, nous vous demandons de rester en retrait. Clément avait une conscience politique et ne croyait en aucun parti." Signature : Ses ami-e-s et camarades brestois-e-s
Ses camarades, je les ai rencontrés, ne veulent rien ajouter à cette déclaration écrite.  
Louis Aminot


Message plus personnel de Louis, que nous partageons sans pour autant nous retrouver dans le terme "charognard", très excessif, mais si propre à la belle insolence de la jeunesse.
Pour ma part, comme pour mes camarades, partager ce recueillement, pour tenter de dépasser l'horreur des actes était une nécessité immédiate.

Résistance
Antifascisme. Touchant cette référence à la Résistance qui resurgit du fond de la culture enfouie du peuple rassemblé. En peine, en douleur, les étudiants de sciences po ont entonné "Le chant des partisans" ! Tout autant que la diversité, c'est la jeunesse et sa générosité qui est notre référence. Comme pour Maurice Kriegel-Valrimont, antifasciste de la première heure, nous pouvons appliquer à Clément Méric la maxime,  "Où je meurs,  renaît la Patrie" de Louis  Aragon. Le fascisme n'est pas mort, il reste toujours à combattre et l'unité reste toujours à reconstruire comme l'a réalisée la Résistance. C'est émouvant d'entendre les jeunes,  pour rendre hommage au jeune Clément Méric, chanter le Chant des partisans. Leur référence est la nôtre, celle de la diversité du peuple Français. Dans les rassemblements d'hommage, mon avis est que nous devions respecter la mémoire de Clément et le voeu de ses amis-es et nous taire. 
Louis Aminot
Enfin le communiqué du Front de Gauche finistérien auquel nous souscrivons dans l'envie de multiplier les initiatives afin d'entraver réellement ce maudit terreau fascisant qui se propage sournoisement.

Le Front de Gauche du Finistère 
dénonce l'assassinat de Clément Méric

Une nouvelle fois l'extrême droite vient de montrer son vrai visage de haine et de violence extrême. 

Un jeune Brestois de 19 ans, Clément Méric, militant de gauche antifasciste, venu faire ses études à Sciences-Po Paris, a été violemment agressé et assassiné à Paris le 5 juin et laissé pour mort sur le trottoir par un groupe d'individus d'extrême droite, appartenant selon toute vraisemblance à la mouvance  « Jeune Nationaliste Révolutionnaire », l'un des agresseurs portait un tee-shirt du Front National.

Nous dénonçons cet assassinat odieux, et demandons que tout soit fait pour retrouver les responsables de ce crime. Nous exigeons la dissolution des groupes fascistes et notamment de ceux qui sont responsables de l'assassinat de Clément Méric.

Nous témoignons de toute notre solidarité avec la famille et les ami-e-s de Clément.

Le Front de Gauche appelle à l'unité la plus large contre les activités néo-fascistes et s'inscrira dans toutes les initiatives dans ce sens.

jeudi 30 mai 2013

PARTICIPATION FRONT DE GAUCHE BREST : CONSTRUISONS NOTRE PROJET POUR LES MUNICIPALES

Notre mobilisation commune (Parti Communiste, Parti de Gauche, Gauche Anticapitaliste, FASE ainsi que plusieurs acteurs du mouvement associatif brestois) nous a permis de nous retrouver à plusieurs reprises pour préparer l'élaboration d'un projet municipal citoyen alternatif. Nous invitons tous les mouvements de la gauche qui souhaitent combattre les mesures d'austérité et se détourner des logiques capitalistes à nous rejoindre. 
Le premier juin, samedi prochain, nous lançons une première réunion citoyenne ouverte à tous ceux qui se retrouvent dans cette démarche.

A l'ordre du jour :
  • présentation, discussion et validation de la charte autour des valeurs qui nous rassemblent ;
  • démarrage des premiers travaux en atelier autour des thèmes : démocratie, économique et social, urbanisme et environnement, services public, culture et sport.
Vous souhaitant nombreux et motivés pour ce premier rendez vous à l'espace associatif de Pen ar Créach de 14 heures à 18 heures (dans l'ancienne école de Pen ar Créach, au dessus du centre commercial Géant).


La FASE est également partie prenante du Festival Debout Tout le Monde que les Mouvements de Paix de Bretagne organisent devant l'Ile Longue le 9 juin prochain. Voir ci-dessous le flyer de présentation, puis un texte de Louis Aminot.

  Le Livre blanc paru le 29 avril. « Un moment de la pensée unique distillée par le lobby militaro-industriel. » Cherchons l'ennemi ! Les terroristes, les pirates des mers ? La Libye, la Syrie, le Mali ? L'Iran, la Côte d'Ivoire ? La Chine, la Russie ? Bref, que faire d'Israël, de ses drones et armes nucléaires « illégales »? Bref, il y a de quoi disserter. La loi de programmation militaire nous en dira davantage. Puis, le M51 tiré du "Vigilant" s’autodétruit le dimanche 5 mai. Ce cher ratage pose aussi de lourdes questions de sécurité. La Marine a cité la somme de 120 millions d'euro partis en fumée. En réalité, ce tir représente une perte plus proche de 150 millions d'euro auxquels il faut ajouter les coûts de la refonte du Vigilant, immobilisé à cette fin durant 9 mois. Seul, "Le Terrible" a été conçu pour l’accueil des M51 ! Les grandes firmes capitalistes s’activent pour mettre la main sur la totalité de l’industrie d’armement. Ainsi, l’hypothèse de la vente de DCNS à Thalès est envisagée. De leur côté, les armateurs suggèrent le montage de milices ou de mercenaire pour répondre aux assauts des pirates des mers. Manifestons contre la bombe, mais il serait dommage pour le changement que les pacifistes restent déconnectés des préoccupations des populations et des réalités territoriales. Faiblesse politique, sur les questions de Défense, le Front de Gauche n'a émis à ce jour aucune position de rupture réelle avec les thèses du lobby nucléo- militaire. Le FdG ne propose pas non plus que la France prenne des initiatives fortes en faveur de son propre désarmement nucléaire. Ouvrir le chemin du renoncement à la bombe serait pourtant une magnifique adresse de Paix lancée aux peuples du monde entier ! Le FdG n'a pas davantage créé de Think Tank sur ce sujet. Gardons le cap de l’élimination de la bombe. Exigeons le droit pour les sous-marins nucléaires à mourir maintenant dans la dignité. Prenons en considération les changements du monde, militons pour un nouvel ordre international. A l'initiative, la France recevra l'appui d'une majorité de pays et certainement celui des pays du BRICS. Les maîtres clament, « cette voie n’est pas raisonnable, la souveraineté de la France serait mise en péril, sa position à l'ONU serait affaiblie ». Bref, il serait urgent d’attendre. En fait, ces bonimenteurs ne nous invitent-ils pas tout bonnement à rejoindre le camp de la peur et à intégrer les dogmes de l'établissement otanisé ? Ces arguments d’un autre âge ne sont pas recevables. La France gagnera en prestige et en rayonnement à ouvrir, tout de suite, le processus d'abandon de sa propre bombe. Ce processus sera à négocier pour arracher, ogive par ogive, missile par missile, des garanties de l'ONU et des dédommagements financiers, y compris de l'Europe ! Parallèlement, le problème du développement industriel maritime sera lui aussi à négocier et à résoudre démocratiquement. Brest Métropole Océane a renoncé à soutenir ce dossier central dès 2002. Ainsi, terminées les constructions neuves, inadaptée la déconstruction des navires en fin de vie ! Le démantèlement des armements nucléaires et des équipements afférents demandera du temps. Le désarmement nucléaire suppose des investissements. Pour le Pays de Brest et la Bretagne occidentale, tout comme pour Toulon, Cherbourg et le Cotentin, les territoires et établissements EADS, le prix de la paix demeure pourtant une question majeure. Le secteur public doit reprendre et garder la maîtrise des fabrications d'armements. Les personnels, ouvriers, techniciens et ingénieurs doivent être associés à la définition des objectifs et au contrôle financier des productions. Une urgence, il faut une initiative d'envergure nationale, européenne, associant toutes les organisations syndicales, pacifistes et démocratiques disponibles, pour étudier, définir une démarche, des objectifs et les moyens de les atteindre... Louis Aminot Brest le, 20 mai 2013

samedi 11 mai 2013

INFORMATION FASE NATIONAL MAI, SITE ET AUTRES PRISES DE POSITIONS

Voici la liste des articles mis en ligne sur le site national du 3 au 10 mai 2013.

Derniers articles parus

 

 Prise de position sur la laïcité

Refuser la confusion et la xénophobie

Enquêtes et études se multiplient avec les mêmes constats : avec la xénophobie et l’antisémitisme, l’islamophobie est, en France, un mal qui va croissant. Ces dérives inquiétantes sont favorisées par les campagnes médiatiques consacrées à un « islam » construit médiatiquement pour faire peur, ignorant la volonté de paix de l’immense majorité des musulmans ; et aussi par des prises de positions émanant de tout le spectre politique. Cela constitue un problème auquel nous devons faire face.
En effet, cette forme de racisme s’en prend d’abord aux populations les plus précaires, au salariat dans ses catégories les plus défavorisées et stigmatise - au prétexte de leur religion réelle ou supposée - une grande partie des habitants et surtout des habitantes des quartiers les plus déshérités. Ce sont aussi celles et ceux dont l’exclusion politique est la plus marquée et la plus préoccupante. Ce sont celles et ceux que les forces de gauche devraient avoir pour vocation première d’écouter et d’entendre pour engager des luttes communes.
Le combat indispensable pour le droit à la libre critique et pour les droits des femmes à disposer de leur vie - rendu nécessaire par certaines conceptions, en particulier religieuses, que ce soit au nord, au sud de la Méditerranée ou ailleurs - n’est jamais passé par des mesures de stigmatisation de signes religieux.

La lutte pour l’émancipation passe par des combats qui incluent la défense de la laïcité, contre les discriminations, les inégalités, les dominations. Il est donc stérile et dangereux de jouer de la logique répressive. La Cour de cassation a réaffirmé le cadre légal du Code du travail. Pour ces raisons, il est insupportable d'entendre des membres du gouvernement socialiste mêler leurs voix à ces campagnes. Tel est le cas pour les réactions publiques à l'affaire « Baby-Loup » de Manuel Valls, ministre de l'intérieur, et de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.
Sur cette affaire nous ne partageons pas la position exprimée par le Parti de Gauche.
Nous, membres de la FASE, avec d'autres, entendons être solidaires des personnes victimes de l’islamophobie comme de celles victimes de toutes les autres discriminations, lesquelles constituent l’une des armes de division dont l’ordre dominant use et abuse en permanence. Ces fantasmes xénophobes traduisent la peur de l’avenir dans toute l’Europe : pour nous, cela même souligne l’importance de faire émerger un horizon politique commun. Les monstres sortent quand la nuit dure trop !
Nous prendrons tous les contacts utiles, dans la prochaine période, pour développer les initiatives de lutte contre ces discriminations et pour construire une alternative dont le Front de Gauche est porteur.