vendredi 25 janvier 2013

Nouvelle année, nos perspectives

Si les actions menées par la FASE ont continué dans la lignée des précédents messages (centrale à gaz, notre dame des landes, solidarité avec les sans papiers...), nous tenons à souligner le redémarrage de notre collaboration au sein du Front de Gauche brestois qui s'est remis sur pied courant novembre. Ensemble nous avons distribué un tract contre l'austérité, ensemble nous allons continuer cette campagne en faisant connaitre nos propositions face à l'austérité.

Nous avons nos propres luttes où 1 démarche collective n'a pas été tranchée, notamment concernant notre dame des landes. Des discussions émergent aussi dans les municipalités sur la nécessité d'une liste de la gauche anticapitaliste aux prochaines municipales, en 2014. Dans tous les cas, des bilans et nouveaux projets municipaux sont à l'étude et seront partagés.
Nous avons eu surtout le plaisir au niveau national et local de souhaiter la bienvenue à la gauche anticapitaliste et aux alternatifs qui intègrent le Front de Gauche.

Actuellement, nous nous heurtons à la guerre au Mali : En France, nous virons les sans papiers maliens mais au Mali bien sûr on est là pour protéger les populations, mais pas que.....Quand on connait le coût de l'heure de vol d'un rafale (30 000 à 40 000 Euro) on peut se demander si tout cet argent qui apparait soudain si facilement n'aurait pas été plus utile en amont en solidarité aux plus démunis là bas et ici.
 A Brest, nous nous heurtons aussi au ravage d'une falaise, la falaise du poullic al lor, au port de commerce, un ancien village de pêcheurs qui a cessé d'exister pour cela quand Napoléon III a décidé la construction du polder, dont les origines remontent certainement bien plus loin. Cet ancien village recelait des merveilles (fours à chaux, fontaine aux lépreux, assortie de bains publics, faune et flore d'autant mieux préservée que le site est à l'abandon depuis des dizaines d'années. Dans un sillage de l'année 2000 on pouvait voir le projet d'un jardin suspendu qui serait parti du château jusqu'au port de plaisance, procurant aux brestois une balade bucolique d'autant plus appréciée que sur le port on peut compter les quelques malheureux arbres encore debout. Malheureusement la ville a délaissé le projet et laissé vendre ce "poumon vert" à un promoteur immobilier qui va y construire un genre de quartier résidentiel très huppé et sécurisé au détriment de la nature et des trésors historiques qui s'y trouvent. Des actions du Collectif  des épineux que nous soutenons avaient permis de bien entraver les travaux et même de préserver un four qui serait transformé.... en cave à vin (rustique, n'est ce pas) ! Mais voilà, les grues sont là, les bulldozers sont à l'oeuvre, les arbres et les murs tombent, et il faut essayer dans l'urgence de dire encore non, non au pouvoir de l'argent.

Beaucoup à dire aussi sur la politique menée à l'encontre des demandeurs d'asile, toujours autant stigmatisés malgré le changement de gouvernement. Les enfants ne sont pas scolarisés par les services sociaux, les soins médicaux c'est au compte goutte et le logement se résume parfois à un couloir - sans états d'âme de nos préfectures.