vendredi 27 septembre 2013

L'UNIVERSITE EUROPEENNE DE LA PAIX - RENCONTRE AUTOUR DU PEUPLE SYRIEN

Beaucoup s'interrogent sur la Syrie : non à la guerre,certes, mais que faire pour aider le peuple syrien ?...

Nous vous proposons de nous retrouver en cette rentrée, pour en débattre sans a-priori 

                         vendredi 4 octobre de 17h à 18h30
                       aux locaux associatifs de la cavale Blanche à Brest

(rue Hegel, près du patro)

Ce sera aussi l'occasion de voir comment mieux travailler ensemble pour l'année qui vient.

à l'issue du débat nous prendrons ensemble le 

                             verre de l'amitié à partir de 18h30

On peut bien sûr participer à l'un des temps sans participer à l'autre, prendre le débat en cours de route...

Si vous connaissez des amis susceptibles d'être intéressés, n'hésitez pas à leur transmettre l'invitation ou à nous communique leurs coordonnées.

lundi 9 septembre 2013

INVITATION PROCHAINES REUNION ELABORATION PROGRAMME MUNICIPALES 2014 BREST

  • réunion de travail par ateliers : lundi 9 septembre à 20 heures, espace associatif de Pen ar Créach, ouvert à tout citoyen(ne), militant social adhérant à nos valeurs (charte lisible sur la page municipales) ;

  • réunion plénière de restitution des travaux : mercredi 18 septembre, même horaire, même lieu. Toute personne intéressée par notre démarche et nos valeurs bienvenue.


Quel enjeu, en 2014, pour les municipales de mars et, au-delà, pour les européennes de juin ?

Contre la résignation, l’urgence d’une alternative à gauche

Par Clémentine Autain (FASE), Pierre Gayral (Les Alternatifs) et Ingrid Hayes (Gauche Anticapitaliste),
membres de la coordination du Front de Gauche.

Nous partageons bien des aspects de la tribune de Pascal Savoldelli, responsable des élections au PCF, parue dans l’Humanité du 8 juillet. Oui, les élections municipales constituent un premier test politique pour l’équipe au pouvoir. Elles sont structurantes dans la vie politique française à l’échelle de millions de citoyennes et citoyens.

Oui, le danger est réel d’une extrême droite revigorée par la mobilisation contre le mariage pour tou-te-s et nourrie par la politique menée par le gouvernement Hollande-Ayrault. Ce dernier piétine jour après jour les repères qui fondent traditionnellement l’identité de gauche, du pacte européen (TSCG) à l’accord sur l’emploi (ANI) en passant par le budget d’austérité, les cadeaux au patronat, le refus de l’amnistie et maintenant la « réforme » des retraites, sans parler de sa pusillanimité face aux affaires, de l’abandon du droit de vote des étrangers.

Le discrédit du pouvoir socialiste s’affirme et se confirme élection partielle après élection partielle. Au nom de cet échec, des voix de premier plan au PS s’élèvent pour plaider l’union de la gauche au premier tour pour garantir l’accès au second, comme si le rejet populaire de leur politique austéritaire n’était pas le problème numéro un et comme si, par le passé, les victoires s’étaient produites à la faveur d’un rassemblement des différentes composantes de gauche au premier tour. Soyons sérieux.

Alors que le Front national et la droite ont fait des élections municipales un enjeu national, le Front de gauche doit viser à changer la donne à gauche, dans l’indépendance vis-à-vis du gouvernement, à faire prévaloir la rupture avec le social-libéralisme. Ces politiques menées depuis plus de trente ans ont accentué l’exclusion, la précarité et les inégalités dans nos villes au moment même où les collectivités locales se voient imposer des charges accrues sans moyens financiers. L’acte III de la décentralisation qui se prépare pourrait aggraver les baisses de dotations avec un impact désastreux sur les plus fragiles et sur les politiques locales. Nous devons marquer notre refus de ces choix et ouvrir un espoir à gauche.

Les prochaines échéances électorales ne seront pas seulement un revers comme la social-démocratie au pouvoir en a traditionnellement connu : les crises que nous traversons et les politiques d’austérité modifient les paramètres de la situation. Leurs effets joueront lors des municipales, que l’on considère l’impact national qu’elles auront inévitablement ou les coordonnées locales.

Dans ce contexte, il y a une urgence et une nécessité : nous devons apparaître clairement comme les défenseurs d’un cap radicalement différent de celui du gouvernement pour constituer un bloc social et politique large, à vocation majoritaire, contre l’austérité, en faveur de la transformation sociale et écologique.

Comment le faire en alliance avec le PS dès le premier tour ? La politique menée par le gouvernement crée des contradictions au sein même des partis qui le composent. Il faut faciliter les alliances avec les équipes militantes, voire les sections locales du PS ou d’EELV lorsqu’elles s’opposent à l’orientation nationale ou quand elles acceptent nos bases politiques si nous sommes chefs de file.

Mais l’on sait bien que ce ne sera pas le cas général, et notamment pas dans les grandes villes. Les situations seront variées, c’est l’évidence, mais nous avons besoin d’une cohérence d’ensemble pour rendre visible l’orientation dont nous sommes porteurs.

D’ailleurs, comment déconnecter les élections municipales des élections européennes, où le Front de gauche aura un profil indépendant, alors qu’elles ne sont séparées que de quelques semaines, constituant une même séquence électorale ? Nous avons besoin de listes en phase avec nos convictions, qui nous rassemblent dans notre diversité tout en étant porteuses d’un profond renouvellement. Les municipales sont l’occasion de nouer des liens en profondeur sur tout le territoire avec de nouvelles forces et individus, de travailler concrètement l’élargissement et le rafraîchissement de notre cadre d’action.

L’enjeu des élections municipales est donc de construire, loin des logiques d’accompagnement de l’ordre existant, des majorités au service des habitants, capables de redonner confiance au plus grand nombre.

Les municipalités aujourd’hui dirigées par le Front de gauche représentent un acquis collectif précieux. Nous sommes résolus à nous battre pour maintenir et élargir cette influence locale.

Comme Pascal Savoldelli, nous pensons que, pour peser et se déployer, une force politique a besoin d’un maximum d’élus.

Pour y parvenir, dans la durée, il faut que le Front de gauche soit identifié à une proposition politique lisible. Au premier tour, il nous faut donc rassembler les forces opposées à la politique menée par le gouvernement, combattre l’abstention populaire, faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Mobilisés contre l’austérité, nous serons les candidats d’une démocratie active, de la défense des services publics, de l’égal accès au logement et aux transports, de la transition écologique, de l’égalité entre les territoires.

Nous devons travailler partout où c’est possible, et en particulier dans les grandes villes, à des listes à l’initiative du Front de gauche, pour le premier tour des élections municipales, listes ouvertes aux militants et aux forces qui se reconnaissent dans cette démarche.

Au second tour, nous nous mobiliserons pour appeler la population à faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Nous proposerons la fusion des listes de gauche contre la droite et l’extrême droite en respectant les votes du premier tour, en refusant toute alliance avec des forces de droite.

Nous ferons tout, c’est l’évidence, pour empêcher le FN de conquérir de nouvelles municipalités. Mais notre tâche principale est celle de faire émerger la possibilité d’une alternative à gauche, contre la résignation et la désespérance. Sinon, qui en profitera, à part l’extrême droite ?

Par Clémentine Autain (FASE), Pierre Gayral (Les Alternatifs) et Ingrid Hayes (Gauche Anticapitaliste), membres de la coordination du Front de Gauche.

lundi 2 septembre 2013

MARDI PROCHAIN, EN LUTTE POUR LA DEFENSE DES RETRAITES

Travailler plus longtemps à la condition que les travailleurs subissant des conditions pénibles (agroalimentaire, bâtiment, restauration....) aient enfin accès à la reconnaissance de la pénibilité, c'est le minimum qu'on puisse exiger faute d'avoir un gouvernement qui s'attaque enfin à ceux pour qui le travail n'est que profit pour leurs poches toujours plus pleines.

Certains se vantent aujourd'hui que c'est chose faite. Travailler 30 à 35 années dans ces conditions (travail de nuit, à la chaîne, charges lourdes, etc.) pour n'avoir droit qu'à 1 à 2 ans  de retraite anticipée (cumul maximal 100 points, pour un à deux points par trimestre d'exposition),10 points donneraient droit à un trimestre de formation, 20 points à une année à temps partiel payé temps plein, 30 points à une année de départ anticipé. 

Comment déjà  permettre à toutes les personnes potentiellement concernées d'accéder à ces droits ? Le texte est bien flou, a déjà donné lieu à des interprétations erronées.... Quid des personnes ayant actuellement des années dans la pénibilité derrière elles et souhaitant faire valoir dans quelques temps (dès que possible) leur droit au départ ?

Un gouvernement de gauche doit pouvoir mener des réformes solidaires, justes et applicables. La CGT propose un départ à 55 ans pour 20 ans passés dans la nuisance. on est bien loin du compte avec ce panachage formation, temps partiel, départ anticipé, et à l'initiative de qui ? Soyons aussi dans la rue mardi pour les camarades qui veulent se faire  entendre sur le dossier toujours bien préoccupant de la pénibilité. 

Déclaration du Front de Gauche sur le projet gouvernemental sur les retraites Les éléments du projet gouvernemental de réforme de retraites sont maintenant dévoilés. Elle repart de la réforme Sarkozy : le gouvernement légitime la fin de la retraite à 60 ans. Elle utilise les mêmes leviers que toutes les réformes de la droite : allongement de la durée de cotisations ce qui signifie le recul de l'âge réel de départ en retraite. C’est une triste première pour un gouvernement de gauche ; elle touchera plus particulièrement les jeunes. Les retraité-e-s seront mis à contribution, une « double peine » pour eux après une vie de salarié-e-s à cotiser pour la protection sociale. D’autre part, si le gouvernement annonce une augmentation des cotisations des salariés et des patrons, ceux-ci sont rassurés par l’annonce de l’allègement de leurs cotisations concernant les prestations familiales dès 2014. Il s’agit d’un nouveau cadeau au patronat après les 20 milliards déjà accordés aux entreprises sans contrepartie en 2013. Puisqu’il est si bien entendu, le MEDEF aurait tort de ne pas en demander encore plus comme il le fait dès aujourd’hui… Cette contre-réforme ne vise en rien un progrès ! Avec ces mesures inefficaces et injustes, c’est plus de chômage et moins de pouvoir d’achat. Les classes populaires, les classes moyennes et les retraité-e-s sont ponctionnées au lieu de faire financer les entreprises et la finance. Cette « réforme » n’est pas faite pour répondre aux besoins des Français mais pour obéir aux injonctions de Bruxelles. Pour cela, le gouvernement est prêt à faire ce qu’aucun gouvernement « de gauche » n’a fait. Au mépris des aspirations de ceux qui ont battu Nicolas Sarkozy et l’avis d’une part grandissante de la majorité gouvernementale comme le montrent, notamment, les réactions à Europe Ecologie – Les Verts ou l’appel de 3000 socialistes. A l’inverse, le Front de gauche entend contribuer à la plus grande unité possible contre cette réforme derrière les syndicats et dans le cadre du Collectif retraites 2013. La première mobilisation du 10 septembre, le succès de la fête de l'Humanité doivent être au plus haut niveau pour se faire entendre du gouvernement. Le Front de Gauche : PCF/PG/GU/C&A/R&S/FASE/GA/PCOF/Alternatifs