dimanche 25 mars 2012

SOUTIEN AUX 30 PERSONNES ACTUELLEMENT EN ATTENTE DE REGULARISATION A BREST

POUR UN DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS. La trève hivernale est terminée et la menace des expulsions se profile pour les ménages dont le pouvoir d'achat en berne a provoqué trop d'impayés. Le Front de Gauche se positionne contre ces expulsions qui mettent les familles dans le dénuement et le désarroi le plus total. Si Brest est heureusement relativement épargnée par ces procédures, au moins dans le logement social , il n'en demeure pas moins que l'Etat, fidèle à sa politique de stigmatisation des personnes en situation de faiblesse, sans attendre le 15 mars a décidé de ne plus accorder de possibilité de logement à une trentaine de personnes demandeurs d'asile en attente de régularisation à Brest.Tous se sont retrouvés à la rue, parents, enfants, jeunes, nourrissons, du jour au lendemain. C'est inadmissible. La loi oblige l’Etat  à assurer les conditions minimales d’accueil, dont le logement, à tout demandeur d’asile dont la demande est en cours d'instruction. Nous dénonçons tous ces agissements et demandons le respect du  droit minimum d'accueil. Nous sommes solidaires des familles et des personnes qui les accompagnent d'autant plus que 6 d'entre elles ont depuis subi une procédure d'examen prioritaire qui les a déboutés et a abouti à une obligation de quitter le territoire français. 

 Rendez vous lundi 26 mars à 16 heures devant les portes de la Mairie côté Jaurès avec les familles, les Casss Papiers, toutes les personnes qui les soutiennent, pour revendiquer la nécessité d'un logement pérenne pendant l'examen de leur situation (peut prendre plusieurs années) afin de garantir des conditions correctes, décentes, et la possibilité pour les enfants et ados de suivre une scolarité normale.

Communiqué Collectif des ponts pas des murs, A lire !,



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